FINDING A PATH TO RECONCILIATION: MANDATORY INDIGENOUS LAW, ANISHINAABE PEDAGOGY, AND ACADEMIC FREEDOM
Résumé
La Commission de vérité et réconciliation a demandé aux facultés de droit canadiennes d’exiger que le droit des autochtones fasse partie intégrante de la formation de leurs étudiants. Dans son rapport définitif, la Commission donne un aperçu des raisons justifiant cet appel à l’action. L’auteure s’appuie sur ces grandes lignes pour étayer les justifications de la Commission par une analyse de la jurisprudence relative au paragraphe 35(1) de la Loi constitutionnelle de 1982. Selon l’auteure, il convient d’étoffer ces justifications pour au moins trois motifs. Premièrement, celles-ci peuvent donner du poids aux arguments avancés pour contredire ceux qui prétendent qu’un cours obligatoire de droit des autochtones ne serait d’aucune valeur pour les étudiants n'ayant pas l’intention d’exercer ce type de droit. Deuxièmement, les raisons sous-tendant l’appel à l’action devraient servir de fondement pour l’élaboration du cadre du cours obligatoire et des outils pédagogiques connexes. Troisièmement, de telles justifications dissipent les inquiétudes voulant que l’inclusion obligatoire de cette matière au curriculum porte atteinte au principe de la liberté de l’enseignement.Mots-clés :
Droit des Autochtones, Université, Avenirs en droit de l’ABC, “Transforming Legal Education and Training in Cana, 35(1), Liberté de l’enseignement, Anishinaabe, Anichinabé, Épistémologie, Traditions juridiques autochtones, Obligatoire, Pédagogie, Apprentissage axé sur les lieux, Commission de vérité et réconciliation, Tsilhqot’inTéléchargements
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