THE EVOLUTION OF LIFE SENTENCES FOR SECOND DEGREE MURDER
PAROLE INELIGIBILITY AND TIME SPENT IN PRISON
Résumé
Il existe fort peu de données sur les effets concrets d’une peine d’emprisonnement à perpétuité pour meurtre sur les personnes condamnées au Canada; une lacune qu’il y aurait lieu de combler. Cet article se veut un début en ce sens; il présente un examen des données sur les périodes d’inadmissibilité à la libération conditionnelle imposées par les juges et sur le nombre d’années purgées avant la libération conditionnelle totale, entre 1977 et 2020. Les auteures constatent un prolongement statistiquement significatif des périodes d’inadmissibilité durant ces années ainsi que du nombre d’années purgées après la date du début de la période d’admissibilité à la libération conditionnelle totale. Elles notent également que les détenus autochtones restaient incarcérés plus longtemps que les autres après la fin de leur période d’inadmissibilité. Elles concluent que les peines d’emprisonnement pour meurtre ont gagné en sévérité sans que cela soit justifié par la sécurité publique.
Mots-clés :
droit pénal, peine d’emprisonnement à perpétuité, peine d’emprisonnement pour meurtre, libération conditionnelle, période d’inadmissibilité à la libération conditionnelle, meurtre au deuxième degré, race et détermination de la peine, genre et détermination de la peine, indigénéité et détermination de la peine, système correctionnel, mise en liberté sous condition, détermination de la peineTéléchargements
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