Concluding Remarks
Miyo-wîcêhtowin, R v Stanley, and Our Future as Lawyers
Résumé
Miyo-wîcêhtowin. C’est un terme que j’ai appris et qui exprime le concept de la bonne conduite, de la responsabilité envers les autres et le fait de ne pas oublier ceux et celles qui sont le plus souvent laissés pour compte, qui ont le plus besoin d’aide, ceux et celles dont les façons de faire nous en apportent le plus. C’est un terme cri, mais sa nature et sa portée ne sont pas liées exclusivement à cette culture. Il est renforcé par des renvois religieux, des normes d’agrément professionnel, des groupes bénévoles et des choix personnels. Il constitue la trame du régime juridique canadien, qu’il s’agisse des décisions judiciaires ou des discussions entre universitaires ou professionnels. Alors que nous pouvons en constater l’existence lorsque nous évaluons les principes culturels fondamentaux ou notre propre moralité, il est également décrit comme un élément fondamental du droit. Moi-même et certains de mes collègues avons constamment invoqué l’idée de bonne conduite et la manière dont cette idée a été mise en œuvre et remise en question alors que s’ouvrait le procès de Gerald Stanley. Nous, et nos compatriotes au Canada, y pensions en écoutant tomber le verdict du jury.
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